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A
ACU
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Benètre
Analyse Psychédélique
Centrale d'antoinoff
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Chauffage
Escalator
Fique
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Claffouti couinneur
Graluchette à pattes blanches
Interactiologie félino-lipidique
Klourafs
Kursistan
Marées
Relativité temporelle restreinte
Urbanothérapie
< Vermissel >
Xokina

Vermissel [vermisel] n. m. (lat. verrus : larve + messel : livre de messe) Ver annélide bibliophage (verrus biblus).

Encycl. Cet animal se nourrit de papier qu'il dévore en un temps record. On signale pour la première fois ce fléau des librairies au moyen âge. A l'époque, évidemment, les livres étaient très peu répandus et on les trouvaient principalement chez le clergé, et les seuls livres jamais vu par le peuple étaient en fait les missels des curés de campagnes, d'où le nom du ver. Cet animal faisant disparaître uniquement les écrits saints (et pour cause, ils étaient les seuls écrits), ils fut rapidement assimilé à une créature diabolique. Le clergé en profita pour raffermir son emprise sur le peuple en désignant un bouc émissaire. De gigantesques chasses aux vers furent organisés au cours desquelles des milliers de vers furent condamnés à être empalés et noyés. Quand on s'aperçu que les poissons étaient attirés par ces sacrifices, on inventa la pêche à la ligne, mais ça, c'est une autre histoire. Deux caractéristiques du ver sont très intéressantes à signaler. La première est sa vision, bien que très rudimentaire, elle possède une bonne distinction des contrastes, ce qui fait que le vermissel est attirée par les lettres et en prend la conformation. Le vermissel a une vie de quelques jours, à la fin de laquelle il se durcit fortement. Ces deux facteurs font que souvent on retrouvait des vermissels morts en forme de lettres. Ce fait a inspiré les pattes en forme de lettre du nom qui-se-prononce-pareil-mais-s'écrit-pas-de-la-même-façon. Le principal problème que posait les vermissels était que les incunables (les manuscrits réalisés par les moines copistes) étaient très longs à faire, et que le taux de renouvellement des livres n'était pas assez important. Les hordes de vermissels qui dévoraient les bouquins firent craindre qu'ils ne vinssent à manquer or la disparition des livres aurait bien sur propulsé l'humanité au euh.. voyons pas au moyen âge (elle y était déjà à l'époque) mais encore plus bas. Donc conjointement furent menée une campagne d'extermination des vermissels par le clergé et des recherches pour trouver un moyen d'accélérer la fabrication des livres. L'éradication fut effectuée en brûlant des livres infestés (c'est très logique, on brûle des livres pour les sauver, on appelle ça un autodafé). Quand à la recherche, elle piétina jusqu'au jour où Jeannenus Biblosaeveres (dans un latin approximatif, ça veut dire sauveur de livres) (de son vrai nom Albert Dupond) eu l'idée d'utiliser les cadavres de vermissel. Il fit un élevage de vermissels, les posa sur différentes lettres (peintes sur du bois) et attendit qu'ils durcissent. Ensuite ils furent montés sur des supports et enduits d'encre. On put ainsi pour la première fois imprimer des livres. Un peu plus tard, un certain Gutenberg remplaça les vermissels (qui commençaient d'ailleurs à se faire rares) par des lettres en plombs. L'imprimerie étaient née. Les vermissels disparurent peu après. Du moins le croyait t'on. En 1960, une mutation des derniers exemplaires vivants les fit s'attaquer à un nouveau support d'information, les bandes magnétiques. Les vers ne furent pas trop difficiles à chasser, il suffisait de disposer des aimants afin que les vers (appelées verbandes) bourrés de particules de fer viennent s'y coller. Le retour ne dura pas très longtemps.



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