Klourafs [clouraf] n. m. (klouraf, en Czékauzwovak, a peur de se casser la figure en creusant trop profond) Les Klourafs sont une ethnie de la Stirukapo montagneuse. Ils ont été découvert (et depuis ont très froid) par Wladimir Avossouhé Zwykolsparatforyube le célèbre explorateur Czékauzwovak (de la Czékauzwovakie) en 1856.

Encycl. Ces Klourafs vivent en suivant à la lettre (bien qu'il n'aient pas découvert d'alphabet) le code d'honneur qui est d'après leurs légendes dicté par Mijoukra-romHfoajoulkri un de leurs dieu (leur mythologie très riche et complexe feras l'objet d'un chapitre plus bas). Ce code d'honneur interdit entre autres : de porter des chaussettes mauves entre Joutra et Smagoj (voir semaine), de manger une mangue en se tenant sur la tête, ou de planter un cocotier dans la cheminée de la hutte du chef de la tribu.

Mythologie Le dieu majeur est Torugifa-simouafré, il s'agit du dieu de la nourriture. Mijoukra-romHfoajoulkri dont nous parlions au début est le frère du mari de la soeur de la mère de Torugifa-simouafré. C'est le dieu de l'honneur. Le dieu de la guerre, Yvontouss-Halaabataill est le cousin de la femme du fils de Torugifa-simouafré.

Ce sont leur principales divinitées, de nombreux mythes les mettent en scène, nous n'en citerons ici que quelques uns.

Le mont Ploutaff est un des monts qui composent la chaîne de la Stirukapo, sa particularité est que ce mont est de couleur uniformément rouge. Pour expliquer cette particularité les Klourafs ont écrit le mythe que voici :

La guerre du mont Ploutaff Ek-osséRAdain le dieu de l'argent avait demandé à son beau frère Tuv-ahParaistéissikanmém (dieu de la peur de se casser la figure en se promenant tard le soir le long d'une falaise, neveu de Yvontouss-Halaabataill), l'autorisation de se promener sur le Ploutaff qui était sa propriété. Elle lui fut accordé, mais pour une durée limitée seulement. Au cours de cette promenade, perdit une pièce de 0,25862 Spouthilomftlki. Il décida de chercher cette pièce dépassant ainsi la durée limite de promenade. Ce qui déclencha une guerre meurtrière entre divinités où "le sang coulant à flots en vint à obscurcir les éclats du soleil".

La vision du monde des Klourafs est celle d'un monde rond. Rond mais creux, en fait nous sommes à l'intérieur du monde creux. A l'intérieur une autre boule ou sont peints par les dieux le ciel, les nuages, les étoiles et le soleil qui est un feu. Si on creuse, on trouve de la terre, puis du feu et enfin du rien, ce qui empêche les klourafs de creuser trop profond, ils ont peur de se casser la figure.

Langage Le langage klouraf est fort peu complexe. Prenons par exemple: "grabenwé sihyeroi grpolimlo sitymka slépoust"

Grab, le complément circonstanciel de degrés deux, quand il est conjugué avec un verbe du cinquième groupe devient invariable et se décline à la quatrième personne du singulier (équivalent chez nous du "il" pour un objet animé ou un animal) il se voit donc rajouter le suffixe enwé. Sihyerau, le verbe du cinquième groupe donc il est question est irrégulier, comme le substantif de l'épithète change de genre si il est utilisé dans la même phrase qu'un subjonctif plus-que-moins-imparfait, slépt. Enfin la conjugaison du verbe slept à ce temps change le sens du mot grpolo (grpolim quand il a de petites pattes) qui sans cela eut voulu dire ours. Avant l'arrivée des tzagrupaf (mots Czékauzwovak qui traduit en espagnol donne conquistadores), les Klourafs n'avaient bien sur jamais vu de chien, en les découvrant pour la première fois ils les prirent pour des ours (une étude de l'UNESCO a démontré une forte tendance à la myopie chez les Klourafs) d'où le nom.

Cette phrase signifie donc : "Ton petit chien marron qui a des petites taches noires sur les pattes est en train de jouer avec un ballon rouge un peu dégonflé dans le jardin devant la hutte du chef".