Adaptation [çasprononskomcasécri] n. f. (grec "aaah da ptakion" signifiant "aaah faudrait faire quelque chose là maintenant tout de suite")

1- Phase qui suit immédiatement le "arg glup" ou tout autre équivalent lorsqu'un organisme vivant risque bien de ne plus l'être dans un court laps de temps.

2- Moyen plus ou moins efficace, mais qui mérite d'être essayé, pour une plante ou un animal de survivre lorsque sa mission (qu'il est de toute façon obligé d'accepter sauf pour les gras capables de mi gration) consiste à proliférer du mieux qu'il peut dans un environnement hostile ne contenant pas toutes les commodités d'usage.

On peut observer dans la nature (du moins celle qui reste) certains magnifiques cas d'adaptation.

Prenons pour exemple le Grisus Microscopus qui est un petit rongeur de la savane Kursistannaise septentrionnale. En situation de stress, comme une attaque de Claffouti ou la perte d'une grosse somme d'argent au savanopoker, ce petit animal est capable d'envoyer un signal hormonal spécifique aux bactéries peuplant son appareil digestif. Celles ci produisent alors du méthane à très forte dose, permettant au petit animal d'enfler jusqu'à obtenir une ressemblance troublante avec un éléphant d'Afrique. Comme il n'y a aucun éléphant d'Afrique au Kursistan l'adversaire désarçonné prend généralement la fuite. Si jamais l'animal est toujours en danger il peut continuer à gonfler jusqu'à s'élever dans les airs hors de porté de n'importe quel danger quadripatte.

Le grand Docteur Live In Sun décrit dans ses mémoires un animal ressemblant trés fortement au Grisus Microscopus qu'il aurait découvert sur la pointe de l'Afrique du Sud. Nul ne sait aujourd'hui si la bête a été importée par un inconnu où si leur gonflement peut leur permettre de traverser l'océan qui n'est pas si fique que ça, après tout, pour un Grisus trés motivé.

Les modêles végétaux peuvent tout aussi bien s'adapter à des conditions très particulières. On rencontre au Seksek, pays hautement désertique et plus que ça encore, un grand arbre florissant s'étalant gracieusement au milieu des dunes formées par le Sire Oko, conquérant Japonais, un jour ou il s'ennuyait et regrettait son petit jardin de graviers bien ordonnés.

Cet arbre, appelé le Vampire du Seksek, recueille les fluides biologiques de tout être vivant passant aux alentours. Il envoie en effet, grâce à une force et un mécanisme biologique inconnus à ce jour, de longs suçoirs en direction non seulement des chameaux et autres animaux imprudents passant par là mais aussi des oiseaux du ciel et les immobilise au moyen d'un poison tel que l'arsenic à coté c'est de la grenadine au lait. Ensuite l'arbre est capable de vider le sang d'un chameau en 27 secondes 12 centièmes (la mesure fut prise à une distance de 3 kilomètres au moyen d'une longue vue) et semble stocker le liquide dans sa sève. C'est un arbre d'une belle couleur rouge et nous en saurons peut-être un jour plus sur son fonctionnement si le professeur Kami Kaze parti l'étudier revient un jour.

Les rois de l'adaptation restent cependant les homo sapiens sapiens. En effet la Terre possède de vastes étendues fertiles et généreuses ou certains humains ont la chance de vivre, cultiver leur nourriture et élever leur bétail.

Mais d'autres zones naturelles sont impropres à la vie, des volcans anciens y ont déversé du goudron, du béton, du bitume créant des espaces de désolation, impropre à la survie et que l'Homme a nommé ville. Certains courageux tentent cependant d'y vivre alors que le sol n'y permet même pas de faire pousser de quoi nourrir une Graluchette à Pattes Blanches (c'est bien pour ça qu'il n'y en a pas et heureusement). L'humain ne s'en laissant pas compter a alors du inventer le supermarché où il peut se procurer une nourriture synthétique généralement entourée de plastique et peu goûteuse mais suffisante pour sa prolifération.

De même ceux qui ne pouvaient vivre près de la mer ou d'une rivière durent inventer un moyen, ô combien moins confortable, appelé douche et qui leur permet de se débarrasser, de temps en temps, de leur service de vaisselle à condition d'y séjourner suffisamment longtemps pour qu'un autre s'en occupe.