Logo

Bienvenue, d'ici, vous pouvez accéder à tous les articles de l'encyclopédie.


Introduction

A
ACU
Adaptation
Benètre
Analyse Psychédélique
Centrale d'antoinoff
Bordel
Chauffage
Escalator
Fique
Jeux Bouskefmiftanais
Claffouti couinneur
Graluchette à pattes blanches
Interactiologie félino-lipidique
Klourafs
Kursistan
Marées
Relativité temporelle restreinte
Urbanothérapie
Vermissel
Xokina

Histoire de l'encyclopaedia antoinalis

1678-1713 La Genèse L'académie des sciences royales Bouskemiftanaise a été crée en 1678 par Antoine Ier alors Empereur du Bouskemiftan. Certain se demanderont pourquoi une académie royale doit sa naissance à un Empereur, ceux là, je les méprise, ce sont des cuistres qui n'ont pas remarqué que c'est les sciences qui sont royales et pas l'académie. En effet l'académie fut crée pour étudier les rois du pays voisin du Bouskemiftan, son ennemi ancestral, un adversaire terrible et acharnée : le royaume de Grocalin (oui, je sais, mais ce n'est pas ce que vous croyez : ce pays a été fondé par Grocal le terrible et en patois du nord Astekopt Grocal signifie Arstifoulleur de Broclptatul Anatromorphé, alors vous voyez bien qu'il n'y a pas de quoi rigoler). L'excellent travail de l'académie (qui avait permis de découvrir que le roi actuel était le cousin de la petite-fille du beau-frère du fils de l'épouse du voisin de la concubine du premier ministre de Grocal dont le nom en Astekopt signifie Arstifoulleur de Broclptatul Anatromorphé) lui valu de se nommer Académie Impériale des sciences royales Bouskemiftanaise. Quand plus tard l'Empire Bouskefmitanais (même encore maintenant, ça fait rigoler) tenta de se bâtir un solide corps scientifique, il remplaça le royales par générales et diverses pour se créer une magnifique acamédie, enfin acomédie, je veut dire académie. Immédiatement l'Académie Des Sciences Générales Et Diverses Bouskemiftanaise : l'ADSGEDB se mit à construire l'Encyclopaedia Antoinalis, ainsi nommée en hommage au fondateur de l'académie : Antoine I qui venait de périr dans un terrible accident de cure-dent. La première édition de l'EA qui sortit en 1679 était en fait le recueil des travaux de la première académie sur la dynastie Grocal. Elle ne fût considérée comme première édition que plus tard, en fait à la sortie de la seconde édition qui est la vraie première. Il est à noter que le président du comité de recherche avait publié un ouvrage faisant autorité sur la question quelque temps avant le premier volume (l'officiel pas le vrai) et que donc certains puristes considèrent cet ouvrage comme l'édition zéro de l'EA, malheureusement comme la question en question sur laquelle faisait autorité l'ouvrage en question était la cueillette des champignons, sujet éloigné des préoccupations Bouskemiftanaises sur les rois de Grocalin (à l'exception du fait qu'Edouard Anatole II attrapa un jour une indigestion suite à l'absorption de champignons) nous ne pouvons cautionner cette affirmations.

Voici donc la date de la publication du premier volume :

- Édition 0 : 1675 : "De la cueillette des champignons qui poussent comme des fongidés dans les charmants sous-bois des riantes contrées du magnifique Empire du Bouskefmitan Oriental et Occidental", par Henri-Corydon Flegarti, ouvrage de 567 pages, recopié à deux exemplaires

- Édition 1 : 1679 : "La généalogie des rois de Grocalin par l'académie des sciences royales Bouskemiftanaise publié avec l'aimable autorisation de sa Majesté Impériale Antoine I du Bouskemiftan, seigneur des terres australes de Ploufigneu-sur-Ycarnéze, fascicule en quatre pages avec les illustrations." Imprimé à huit exemplaires

- Édition 2 : 1682 : "L'encyclopaedia mirifique et étourdissante en mémoire d'Antoine I, Empereur de Bouskemiftan, réceptacle de la connaissance de moult hommes de sciences qui aveques grande bonté la prodiguent au menu peuple afin qu'icelui s'instruisase, par l'Académie Impériales Des Sciences Générales Et Diverses Bouskemiftanaise". 1 volume noté A-Z, contenant 28 articles : 25 sur les rois de Grocalin, un sur les champignons et un sur Antoine Ier. L'objet du vingt-huitième article fait, encore maintenant l'objet d'un mystère épais et obscur comme dix-huit kilos de neige carbonique noire et épaisse (c'est moi qui écrit, je fais les métaphores que je veut). Devise de cet ouvrage et de l'académie inventé à cette époque: "Et Pluribundum Cosna Sum, Caesar Sapiens Encyclopaedia Antoinalis", ce qui veut dire en patois Bouskefmiftanais du sud "Grzo Vlpoat Vlop Cjuf Ertaminaf Pmut Encyclopaedia Antoinalis", ce qui ne veut rien dire.

On peut noter au sujet de cet ouvrage :

- Bien qu'encore à étoffer, ce tome visait à recueillir la connaissance. Il n'y a qu'un pas de là à son objectif qui sera le sien plus tard, condenser la connaissance de l'humanité.

- Les rédacteurs ont encore de grands progrès à faire pour ce qui est de trouver un titre court et facile à retenir (et utilisable comme nom de domaine, aussi)

- Les auteurs avaient déjà l'idée de faire partager leur savoir au plus grand nombre. Bien que l'ouvrage coûtait environ autant que quarante tonnes de foin de l'époque, c'est tout à fait louable.

La mort d'Antoine Ier met Victor II sur le trône, ce monarque s'intéresse beaucoup à l'élaboration de cette encyclopédie et décide de rénumérer toute (j'ai bien dit toute) personne qui viendrait apporter son savoir à l'encyclopédie. Bien qu'apparement une bonne idée, c'est en fait un désastre. Les soixante-treize tomes de la troisième édition (la seconde ou la quatrième, comme vous voulez) éditée en 1691 comportent 99,5 % de sagesse paysanne, de dictons provinciaux, de conseils agricoles et de perles comme : "Ah, ben c'est sûr, c'est ben plus facile d'venir faire l'gignol avec une perruque que d'trimer dans les champs."

Tellement plus facile que le l'hiver donne lieu à la plus grande famine qu'ait jamais connu le Bouskemiftan. Ironiquement, beaucoup survivent grâce à la cueillette de champignons. Victor II a ce mot fameux :"Comme quoi, hein...". En tout cas cette catastrophe évitée de justesse donne le coup d'arrêt au Bouskemiftan de l'encyclopédie pour tout le monde. Désormais ne se consacreront à la rédaction que des gens triés sur le volet : ceux qui ne savent rien faire d'autre et, parfois, même pas ça. Ces gens se consacrent à un projet titanesque : enlever de la troisième édition le n'importe quoi qu'elle contient. En 1702 sort la quatrième édition qui n'est qu'une seconde édition sans l'article 28 (mais de quoi parlait-il ?). Jugeant peut être un peu tard que cette édition n'a pas un impact très constructif. Après un travail acharné sort en 1723 la quatrième édition (oui, deuxième quatrième) nommée ainsi pour faire oublier le fiasco de l'édition précédente, et avec un peu de chance, de celle d'avant aussi. Cette édition est bien supérieure eux précédentes, en douze tomes, elle regroupe des articles sur des sujets complètement inédits tels que le Wlafohu ricanneur, Wadlimir Erniposkf, l'Astougulen, la théorie cosmogonique Klouraf et la généalogie des rois de Gro... Ha, non, ça ce n'est pas inédit. On trouve aussi des articles écrits ailleurs, glanés dans toute l'Europe. On trouve également les premières approches de nouvelles méthodologies expérimentales, comme par exemple cette réédition de l'expérience de Galilé. Il avait lancé un poids et une plume pour vérifier lequel tomberait le premier. Les expériences menées par les membres du comité rédactionnel de l'Encyclopedie Impériale Antoinalis par l'Académie Impériales Des Sciences Générales Et Diverses Bouskemiftanaise vont beaucoup plus loin. Il tentent l'expérience avec une pastèque et un boulet de canon, une pierre et une éponge, une ancre et un gouvernail, un chat et une tartine, un pigeon et une marmite, un glockenspiel et un orgue, un Zaptimar et une flipoarte, un ballot de paille et un moulin, une plume et un poids (juste pour voir), un cagnaquier et une atigastièse, un baobab et une coucourde... "leur imagination ne connaît pas plus de limite que le déficit quand il s'agit de bouter hors des limites étriquées de notre connaissance l'incompréhension qui règne sur des phénomènes qui échappent à la sagacité de l'homme actuel comme la scie échappe des mains du cuistot, et ce en dépit d'une propension à faire des phrases aussi longues qu'abstruses." Xénophon Gravisouillé, comptable-rédacteur, tué en 1725 lors d'une expérience visant à comparer la résistance d'un crâne de comptable à celle d'une masse d'arme.

Ainsi commencent les heures fastes de l'Encyclopédie.

1714-1896 La maturité Voilà l'Encyclopaedia bien campé sur ses rails. Ses éditions se succèdent désormais avec régularité tout en accroissant leur volume de façon considérable. A cette époque l'encyclopédie acquiert une réputation de prolixité, pour ne pas dire de verbosité qui choque certains rédacteurs.

"La concision est trop souvent galvaudée dans notre belle encyclopédie. Le fait de pouvoir s'exprimer de manière réfléchie en un nombre limité de mots, sans se lancer dans de grandes digressions, est en fait peu appréciée. Alors que cette facilité à s'exprimer sans tomber dans de lourdes redondances et en fait finir par se répéter, dire la même chose, ne ferait qu'alléger un texte bien souvent illogique et confus à force de chercher à toute force la logorrhée, à imposer à autrui des références de discours, et par la même un idéal et une mesure qui ne serait pas sienne ne fait qu'obscurcir le propos. Il est triste de penser que bien souvent notre ouvrage n'est jugé que par sa longueur et que le sens du discours, enfoui sous la rhétorique devenue folle, passe au second plan, d'ailleurs il est frappant de constater..."

Essais sur la concision du docteur en philosophie Pierre-Marie de Valembreteuse, 5479ème page

Ces pamphlets n'y font rien la sixième (à peu de choses près) édition de 1752 rempli joyeusement 156 volumes. Ce genre de désaccords, ainsi que sur d'autres sujets comme le classement des amibes invertébré ou la rhétorique anarythmée dans les poésies traditionnelles Glofourags entraîne des scissions dans l'équipe. Plusieurs comités arrivent parfois à travailler en parallèle sans jamais s'adresser la parole. Des éditions sortent à huit jours d'intervalles en contenant la même chose, ou pire, des articles se contredisant. La numérotation des éditions qui était déjà chaotique devient tout simplement utopique. Des mathématiciens créent de nouveaux systèmes pour assurer un semblant de cohérence aux éditions (les matrices dans les espaces non-euclidiens à huit dimensions ne suffisaient déjà plus) ce qui est peine perdue, puisque les mathématiciens étaient tout aussi divisés que leur collègues.

En 1792, sous l'impulsion (certains disent la menace) du gouvernement royal Bouskemfitanais (qui n'était plus impérial depuis la révolution des tomates en 1776) se lève un nouveau jour sur l'unité retrouvée parmi les comités rédactionnels. La nouvelle édition qui sort en 1809 est numérotée 14ème, bien que ne soit jamais sorti plus de trois éditions successives durant les publications parallèles. Eugène Pabagnacier, 79ème Directeur Général et Rédacteur en Chef de l'Encyclopédie Antoinalis déclare qu'un nouveau pas en avant à été franchi. Cette volonté de réorganisation donne naissance à de nombreux postes chargés de la coordination des différents services comme le comité des titres et des décorations, chargé de récompenser les rédacteurs et les articles, le responsable des moyens techniques, Technicologiste attitré, chargé d'étudier les innovations, le directeur de la communication, le responsable scientifique... et bien sur les innombrables cent-soixante-deux rédacteur de l'encyclopaedia Antoinalis. Durant cette période l'encyclopaedia devient des plus célèbres, elle est désormais une référence dans l'université royale du Bouskemiftan. De nombreux enseignants et chercheurs de cette université sont d'ailleurs membres de l'académie. En 1895 sort la 23ème édition, forte de 98 volumes. A cette époque également l'Encyclopaedia se voit doté d'une devise pour remplacer l'ancienne en latin. Cette nouvelle devise exprime bien le parcours de la science : "Le savoir vient de la connaissance, la connaissance de l'érudition, l'érudition de la culture, quand à la culture, je ne sais plus d'où elle vient."

1896-1914 Bouleversements La révolution industrielle finit par atteindre le Bouskemiftan en 1896. L'académie et l'université emménagent conjointement dans de magnifiques locaux en brique et acier caractéristiques de l'architecture de l'époque. Les anciens locaux dans le pavillon de chasse impérial servent désormais exclusivement aux sections astronomique, botanique, zoologique et ornithologique, la dernière étant très active. Le nouveau bâtiment est empli de laboratoires à la pointe de la technologie, tandis qu'une immense bibliothèque ( 8 niveaux de quatre hectares) est empli des éditions successives de l'encyclopaedia ainsi que d'innombrables documents servant à la rédiger et de brouillons. Malgré le concept initial très clair, les exigences du classements (pas question de mettre côte à côte deux éditions concurrentes de la période 1752-1792) font que l'on doit ériger de nouveau murs, en abattre d'autres, ouvrir de nouveaux escaliers, en condamner d'autres... En quelques années, le déménagements des ouvrages n'est pas terminé que la bibliothèque est un dédale inextricable. C'est à ce moment que ce propage la légende d'une communauté de bibliothécaires et de documentalistes perdus arrivant à survivre grâce à la serre n°3, perdue elle aussi (on le suppose, en tout cas les n°1, 2, 4 et 5 existent). Ce déménagement est en fait le signe que l'on commence à confier à l'académie et à l'université (désormais réunies au sein d'une seule structure juridique nommée l'académie et l'université Royales Bouskemiftanaises des sciences et autres sujets d'érudition générale) la responsabilité de gérer l'entrée du Bouskemiftan dans l'ère moderne. Des rédacteurs sont envoyés aux quatre coins du pays pour adapter l'industrie à la magie de la technique moderne. On voit apparaître des innovations extraordinaires telles que la trayeuse à vache à vapeur, l'épluche artichaut électrique, la bougie au gaz (une cartouche de gaz de ville remplace la mèche, modèle abandonnée après quelques accidents), la perceuse hydraulique (ne nécessite qu'une chute d'eau), le train à ressort (se remonte tous les cent mêtres) et le célèbre pajufrost à Glubteur encore en utilisation de nos jours.

Dans tout le Bouskemiftan, Encyclopaedia Antoinalis devient synonyme d'exhaustivité, d'inventivité, d'érudition et pour une raison inconnue de sardines à la vanille. Sa réputation dépasse les frontières, le royaume de Grocalin voisin tente d'en acquérir une édition, et un volume est vendu à un diplomate étranger. L'académie et l'université Royales Bouskemiftanaises des sciences et autres sujets d'érudition générale se dispose à entrer dans le XXème siècle et dans ses nouvelles attributions d'un pied alerte et assuré, sans se douter de ce qui va se passer quelques temps.

1914-1916 La chute 1914 ! Toute l'Europe s'embrase, puis toute la planète, le Bouskemiftan n'y échappe pas. La guerre est déclarée au Grocalin et dans l'allégresse en faisant fi du danger et du zeugma. En fait aucun des deux pays n'étaient alignés sur les grandes puissances qui s'entredéchire. Dans un courrier à son ambassadeur au Loparistan, le roi Charles-Anatole-Désiré XXII déclare "Pourquoi la guerre ? Les autres pays doivent bien avoir une raison pour se foutre sur la gueule, ils font pas ça par plaisir, et on n'est pas plus con que les autres. Pourquoi le Grocalin ? C'est juste à coté et ça fait un moment qu'on les aime pas."

Certains voient dans cette habile analyse la patte des experts en géopolitique de l'académie qui font partie des conseillers du roi. L'académie et l'université Royales Bouskemiftanaises des sciences et autres sujets d'érudition générale sera engagé dans l'effort de guerre comme tout le reste du pays. Ils sont chargés de découvrir de nouvelles armes chargées de faire gagner le Bouskemiftan. La réputation de cette institution effraie les Grocalinois qui chargent un de leur régiments d'élite de détruire l'académie. (la thèse selon laquelle une poignée d'hommes de l'armée Grocalinoise égarés auraient effrayé les rédacteurs qui, dans leur précipitation à se rendre, auraient accidentellement mis le feu aux locaux est considérée comme absolument absurde par les experts en histoire de l'EA). C'est un désastre ! Une majorité des documents brûlent, la bibliothèque est dévastée (un documentaliste en constatant les dégâts dira réorganisée), de nombreux experts et rédacteurs sont tués ou dispersées, les avocats s'enfuient avec la caisse (Comme Oguste Have, simple rédacteur, le dira dans ses mémoires "ça, on s'y attendait."), les laboratoires de physique sont dévastées, les laboratoires de chimie brûlent en laissant échapper des fumées vertes et rouges qui font rigoler ceux qui sont assez bêtes pour les respirer, les collections sont réduites à néant, Yvon Tipassé 98ème rédacteur en chef meurt parmi les flammes avec cette phrase immortelle, désormais gravée au fronton de l'université : "On risque rien, les locaux sont ignifugés."

1916-1999 rien Si je vous le dit, rien. Le pavillon de chasse est envahi par la forêt, suite à une erreur administrative 90 milliard de mètres cubes de sable sont déversés sur les locaux principaux et l'université déménage en centre ville.

1999-? Renaissance Un groupe d'étudiant de l'Université Bouskemiftanaise d'Universelle d'Etudes Supérieurements Qualifiantes Ultracourtes Etatiques découvre dans d'anciens documents des traces de l'existence d'une encyclopédie crée par leur université et leur institut. Ils décident de se rendre aux anciens locaux (avec des pelles) et de tout reconstruire. A l'heure actuelle quelques laboratoires sont déblayés. Des expéditions sont envoyées pour retrouver les anciennes éditions, certains partent dans la bibliothèque, d'autres, moins fous, chez les cannibales, les égorgeurs, les texans et les autres dingues sanguinaires. Beaucoup moins sont rentrées de la bibliothèque. Le pavillon est défriché (plus ou moins) et les descendants de spécimens du zoo, rendus dangereux par quatre-vingts-trois années de consanguinité et de claustration ou seuls les plus forts peuvent survivre attaquent des rédacteurs imprudents (à l'heure actuelle, huit blessés par un lapin).

L'encyclopaedia est en marche vers sa renaissance et rien ne l'arrêtera.

Nouvelle devise des rédacteurs: "La connaissance est une aventure, au sens propre."



L'Encyclopaedia Antoinalis a besoin de VOUS
< Histoire de l'encyclopaedia antoinalis >
Aide aux rédacteurs de l'Encyclopaedia Antoinalis